De Tokyo à New York, la planète entière a rendu hommage au talent et à l’impressionnante filmographie de l’acteur Alain Delon.
Quant à la presse elle en a déjà fait des tonnes pour encenser l’homme le plus beau et le plus charismatique de l’histoire du cinéma français, il est donc difficile d’en rajouter.
Pourtant lorsqu’on aime le cinéma, il est difficile de rester insensible à la vague d’émotion qu’inspire la disparition du monstre sacré, figure emblématique d’une époque.
Alain Delon a effectivement et définitivement marqué son époque. Une époque que j’ai bien connue, puisque c’est aussi celle de ma jeunesse. Une époque qui m’échappe déjà chaque jour un peu plus, et qui du coup s’éloigne encore davantage. Dire que sa mort me rend triste serait exagéré, mais elle éveille en moi la douce nostalgie d’une époque merveilleuse, heureuse et insouciante de ma vie !
J’étais encore une gamine lorsque j’ai découvert sur grand écran le sourire ravageur du jeune acteur encore inconnu. Comme la plupart des filles de mon âge, je suis tombée sous le charme, il a enchainé ensuite une série de films à succès du Guépard à La Piscine j’en passe et des meilleurs, jusqu’à ses derniers polars en tant que producteur, et mon admiration n’a jamais faibli.
Puis il est devenu la star arrogante et internationale que tout le monde connait, alimentant régulièrement la presse people avec ses multiples liaisons, ses scandales judiciaires, ses amitiés politiques suspectes et ses propos discutables. Les années ont passé, l’engouement s’est estompé, il est devenu plus rarissime sur les écrans sans toutefois disparaitre complètement du paysage médiatique.
Alain Delon a vécu plusieurs vies, comme acteur sous le regard des plus grands réalisateurs de son temps, mais aussi dans sa vie personnelle comme amateur d’art et d’armes, organisateur de combat de boxe ou fervent spectateur des courses hippiques.
A l’instar des plus privilégiés et fortunés de ce monde, il a acquis un certain goût pour l’art. Avec son oeil instinctif il était même devenu un collectionneur avisé.
S’il a passé sa vie à mourir à la fin de chacun de ses films, la réalité vient de rattraper la fiction. Mais c’est peut-être ce qui pouvait lui arriver de mieux. Comme le souligne le récent éditorial du journal Le Figaro : « Le dernier géant du cinéma français s’est éteint après un long crépuscule : celui des dieux« ,
Il a vécu et aimé avec passion.Une vie et une oeuvre flamboyante. Un destin très romanesque en somme !
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Jean
25 août, 2024 à 13:53
Une vie très romantique en somme.
Même nous, tous, on peut rêver de ce sort. Quand je lis ton blog je constate que tu as menée une vie romantique. Je te souhaite bonne continuation.
Lucye
26 août, 2024 à 11:19
Merci pour votre message et pour l’intérêt que vous avez accorder à mon blog.
Je ne pense pas que la vie que j’ai menée jusque là puisse être comparée à celle d’une star.
Mais en tous cas j’essaie de la rendre la plus excitante possible en profitant de toutes les merveilleuses possibilités qu’offrent les arts et les voyages…
Richard
14 septembre, 2024 à 15:31
les merveilleuses possibilités qu’offrent les arts et les voyages…
Es-tu une femme plutôt « New York et Bansky » ou « Florence et Caravage » ?